Hasard et destin

Publié le par Jaz

On a tous des cartes à jouer sur terre,

quel que soit notre jeu au départ! Cartes.jpg 

 

Hasard et destin comment se conjuguent-ils pour organiser notre vie?

 

  Il s'agit d'illustrer une interrogation à l'égard des "cartes"

- celles que nous avons à la naissance

- tout comme celles que nous "tirons" lorsque on nous demande d'en choisir une dans un jeu.

 

Comment "jouer le jeu" de notre vie à partir de ces "cartes" qui nous ont été données à la naissance par nos gènes mêmes, sans avoir pu les choisir, nous qui sommes nés en un temps et un lieu, dans une famille et une culture que nous n'avons pu, non plus, choisir! Est-ce en lien avec le destin? "Ce qui est écrit" quand on est "croyant"? Et pourtant tout homme a en lui cet espace de liberté qui le différencie de celui de l'animal grâce au jeu d'une pensée réflexive.

 

Sans proposer une réponse à cette question qui nous questionne tous, le long parcours de Miloud me semble une bonne illustration de ce jeu que nous rencontrons également comme thérapeute dans les choix que nous sommes amenés à faire.

 

   C'est pour Miloud que j'ai trouvé, par hasard, le jeu de cartes représenté en tête d'article, devenu le support de notre double travail:

- psychologique pour lâcher prise

- technique pour franchir l'étape du mot presque toujours identifié au groupe de mots significatifs en abandonnant le déchiffrage lettre à lettre.

Nous n'y sommes pas arrivés directement. Depuis qu'il déchiffre, nos supports ont varié. Il y a eu tout ce que j'utilisais avec les dyslexiques, ciblant un progrès de sa technique de lecture (fiches, logiciels, textes divers à reconstituer, en particulier en lecture verticale etc..).

Puis je suis tombée, par hasard, sur un site qui publiait alors des textes empruntés à l'univers de contes orientaux, favorisant le chemin vers le lâchez-prise, depuis longtemps à l'ordre du jour, dans notre travail autour du lire-écrire.

Ces textes ont été le support d'un cheminement personnel car il lui fallait comprendre sa différence et pour cela analyser son environnement, le fonctionnement des autres, et celui du monde, avec l'acceptation du fait que cette différence qui fait sa spécificité impliquait une différence de valeurs personnelles.

Il y a eu tout le parcours de sa quête identitaire dans le cadre d'une culture différente de celle d'ici et maintenant, l'ouverture à l'Histoire, celle de sa Famille là-bas, pour trouver sa place et inscrire Son histoire. Il est ainsi entré dans la narration sans toutefois en avoir assimilé les règles, contraint de passer par une figuration en images pour reconstituer un récit, avec l'étayage de questions pour la mise en images comme pour l'expression orale:

j'avais du partager la feuille en 6, dessiner l'avion à l'aller et au retour et lui demander de dessiner dans les 4 cases restantes, des moments forts de son séjour pour servir de support à un récit chronologique, et donner un contenu à un récit oral avant même de lui donner forme dans un dialogue d'étayage (questions réponses) .

 

Pour les lecteurs qui ne suivraient pas les liens indiqués, on propose un bref rappel de la prise en charge de Miloud.

Il s'agit d'un non-lecteur adressé par le médecin scolaire à 14 ans en 4e SEGPA, qui se débrouillait oralement.

Il était arrivé en France à 10 ans et, après un an de CLIN où il avait appris à parler français (il parlait le bambara et avait été scolarisé à l'école tant coranique que publique sans avoir réussi à apprendre à lire là-bas), il était donc entré au collège en 6e, non-lecteur.

Deux ans plus tard, au moment du bilan, il s'était montré incapable non seulement de lire mais d'écrire un mot alors qu'il pouvait réciter l'alphabet. En effet, lire pour lui était "lettres mortes" expression à prendre au pied de la lettre. Les lettres représentaient une fausse route, une voie sans issue car elles ne s'ancraient ni dans une correspondance phono-graphique, ni dans une amorce de lexique, ni dans une recherche de sens.

Notre travail se poursuit depuis une dizaines d'années avec de nombreuses interruptions, jusqu'à plus d'un an pour relever le défi de passer son code de la route sans aucune aide spécifique, en y consacrant le temps de la rééducation, une autre année encore pour obtenir une rendez-vous à l'hopital et renouveler son 100%, une très grande irrégularité compte tenu de facteurs environnementaux de nature diverse...

Il fait totalement illusion du fait de ce besoin de tout analyser et du contenu de cette analyse pour "comprendre" et lutter ainsi contre les moments de dépression qui ont pu s'exprimer... Il n'a réussi à franchir le seuil d'un psy (homme) qu'une seule fois...y a réglé un problème mais sans plus.

S'il reconnait son handicap, il n'est pas prêt à ce que les autres l'identifient, et sa demande actuelle d'adulte porte sur cette trace de nous, tel que nous sommes, qu'est l'écriture.

Il voudrait écrire sans faute et ne peut accepter d'en faire, en dehors d'exercices où je lui demande de se lancer, d'écrire comme ça vient, sans s'en préoccuper.

Il se retrouve alors avec "tout à recommencer" du travail qui a été fait dès le départ de la prise en charge, dans l'ordre, correspondance grapho phonétique, entraînement aux variations graphiques contextuelles, constitution d'un lexique de base, entraînement à l'expression écrite sur un des  livrets de Français Langue Etrangère.

Il a réussi une première année en Lycée professionnel, décroché ensuite.

Il s'est retrouvé sur la touche, freiné dans son élan à la suite d'une erreur judiciaire non reconnue. Il a fallu évacuer cette expérience, le temps de passer le permis de conduire... Dans le cadre de sa recherche d'emploi nous avons pu reprendre le travail d'expression: curriculum, lettre de motivation, mais il a vite compris l'intérêt de passer par l'équipe d'encadrement des jeunes à la mairie à chaque nouveau dossier à constituer et nous ne pouvions plus l'utiliser comme support d'un travail d'expression écrite. Son "intermittence" fait que nous devons réorienter le travail sur d'autres supports à chaque nouvelle reprise.

C'est ainsi que, délaissant le livre initiatique "le passeur", ayant suivi le parcours de contes qui l'a amené à réfléchir autrement, et à pouvoir ensuite "lire" , il s'est lancé dans le livre qui accompagnait le jeu de carte, choisissant un chapitre avant de tirer une carte. Il n'a plus le temps maintenant et après avoir lu entièrement seul un livre pour enfants "les affreux jojos" au cours de sa dernière absence (un voyage au pays), notre travail va s'organiser autour de la carte qu'il tire.

 

Le travail avec les cartes

- En prélude au travail que les cartes vont permettre, un an auparavant, nous avions abordé la question de l'impulsivité qu'il n'arrivait toujours pas à contrôler. Lire avant d'avoir lu, travail autour d'un mot clé "se précipiter". Lorsqu'il avait voulut l'écrire lui-même c'était devenu "ce précipe": le raccourci final (e prononcé é) est bien à l'image de cette anticipation qui brûle les étapes. Nous en discutons.

Se précipiter pour lire c'est comme dans la vie. Il oppose force = + (apsect positif) à faiblesse = - (négatif). Je dessine un bonhomme et une flèche correspondant à la situtation qu'il évoque S1. Je lui demande que va-t-il se passer si ce qui semble être la même situation S1' ne l'est plus du fait du temps qui l'inscrit comme différente? La rapidité est-elle une force?  Alors que si S2 est différente. de mon point de vue, la faiblesse serait de "faire pareil"!. L'impulsivité y amène.

Réfléchir avant de "bondir" (le terme est de lui). Nous avions fait "éclater" (jeu d'associations) le mot bondir ce qui avait donné "prece" (pressé), kangourou, gaipare (guépard) pour finir sur le mot qu'il inscrit de lui-même au dessus: contrôle. Il reconnait qu'il ne faut pas tout combiner en même temps.

Pour en revenir à sa demande d'alors sur "écrire" alors que nous travaillions en lecture verticale, je lui explique le processus: c'est la main qui fait le lien en écriture attachée. Question d'apprentissage. Comme l'enfant qui apprend à marcher  fait des chutes, l'apprentissage n'est pas en ligne droite, il se réalise en escalier. La patience donc.

Il s'explique alors "je suis rongé à l'intérieur, je ne veux pas que ça fasse partie de moi. Je ne veux pas que ça arrive. J'ai un peu honte. Ca fait mal au fond de moi. J'y pense souvent maintenant. C'est comme la polio. On dirait que j'ai été puni!"

Je ne peux le laisser sur ce vécu dépressif sans tenter de lui ouvrir une porte. Tout comme pour Jimminy, je lui dis alors que quand nous pensons contrôler, une partie nous échappe, c'est l'Inconscient. De temps en temps l'imaginaire entrouvre une porte. Mais Miloud est encore enfermé en lui-même: "j'ai les réponses à moi. En vérité ça m'énerve. Contre moi". Comme il rationalise, il ne lui reste donc qu'un seul remède: LÂCHER L'ENERVEMENT. Du côté de la culpabilité, nous distinguerons responsable de coupable: il n'est responsable que de ses choix... quand il a eu le choix.


- C'est un an plus tard que nous reprendrons l'éternelle question de comment "lâcher prise" pour l'aider à avancer cette fois à l'aide des cartes, découvertes au hasard d'une flânerie, avec, puis sans le livre qu'elles accompagnaient.

En une même séance, il a  tiré au hasard une première carte : "la relation d'autorité" qui reprend nos thèmes familiers, pour lâcher prise il faut changer de point de vue, renoncer à la vision supérieur/inférieur... se garder de jugements de valeur, puis il a choisi un texte sur "l'envie" sur le livre et tiré une dernière carte, "jamais au grand jamais".

Nous avons donc repris, à sa demande, la question des cartes que nous avons dans notre jeu à la naissance et j'ai tenté de lui faire comprendre l'incidence de l'environnement en opposant cartes et milieu, environnement, dans une sorte de tableau,  une flèche bidirectionnelle en marquant l'interaction:

- à gauche des cartes dessinées qui figurent ce que j'ai appelé "le potentiel"

- au centre, sur la barre centrale du tableau, les "évènements" et tout en bas, avec un "?, place de la chance", développés à droite en : le pôt, la bagarre +-.

- à droite "le milieu" en développant en face d'"évènements": comme  évènements intervenant en  négatif, les catastrophes naturelles et/ou sociales, et en dessous avec également une accolade, comme éléments positifs la famille, l'école.

Il va tirer ensuite la carte intitulée "harcelé". Il ne l'est pas de la façon dont on le décrit mais associe sur "la pression" qu'il ressent.

Quand il arrive à mettre les mots ensemble en lisant le petit texte, il commente: "je me sens humble, pas serein mais apaisé". 

Puis ce sera "le stress de l'avenir" (lu striss). Je plaisante: celle-là te concerne!

Dès qu'il se fatigue de lire (quelques minutes de mot à mot laborieux encore), il a "les mots dans la bouche" mais pour les articuler avec la langue, "ça tire vers le front ou une autre partie de la tête," il lui faut "construire les sons pour les dire".

Quant au contenu, il a le sentiment d'avoir ses propres réponses par rapport au texte.

Il me semble retrouver là les perceptions extra-sensorielles d'Alicia découvrant le feed-back auditif en en mettant le trajet en son et en geste!  Miloud, de même, ressent lui aussi d'une certaine façon où s'exercent les tensions, mais il s'en tient à ce qui l'aide à  soutenir actuellement ses choix de vie, même s'il n'en est pas vraiment satisfait.

L'enchaînement se fera ainsi tout naturellement avec le "texte" qu'il choisira de lire sur "la colère" après en avoir parlé car il souhaite mieux la gérer:

"Je commence à être stable dans ma tête. Vous m'avez dit, la vie c'est comme ça... mais il y a toujours mon instinct animal qui prend le dessus."

Je précise ce que je sais de ses modes relationnels, tu te fais exploiter.

"Mais les gens qui me tiennent à coeur, j'arrive pas à dire, "je peux pas", je le dis à moi, mais je ne peux pas, j'ai peur de leur réaction."

Pourquoi avec eux?

"Maintenant je ne me préoccupe pas de ce qui se passe autour de moi... Je repars en arrière pour regarder autour... mais j'arrive pas..."

Qu'y a-t-il à comprendre dans le texte? "Quand le sage est en colère, il cesse d'être sage". Il a du mal à lire le mot conscience. Il est dépité, le témoignage n'est pas intéressant. Il ne dit pas comment gérer. J'essaie de lui faire comprendre: "quand tu es dans ton expérience, tu es dedans. Tu ne peux pas regarder de l'extérieur, d'où l'intérêt d'un autre témoignage."

Il le résume: "1) lâcher-prise, 2) connaitre sa vraie nature,  3) modifier son attitude."

Il veut tirer une autre carte et tombe sur "toujours plus", je souris car nous avions déjà évoqué le fait qu'il mettait peut-être la barre trop haut.

"Qu'est-ce que ça m'évoque? J'ai des sensations mais j'arrive pas à mettre des mots dessus." Il retourne la carte et lit le texte.

"J'ai lu cette carte, je pensais. Je me suis mis en mode réflexion. Je suis malade moi!"

- (Il m'avait bien dit, "vous me devez me prendre pour un fou madame!"). Je rétorque: c'est une capacité qu'ils n'ont pas... C'est ton chemin à toi. La réflexion pour ne pas  laisser se faire des choses qu'on pourrait dire négatives.

Tu  maîtrises mieux ta colère,  en retournant sur ce qui s'est passé tu es d'accord avec ce fait.

Les deux cartes suivantes ne le concernent pas dit-il : "Des collègues exécrables". Il prend ensuite celle du dessus au lieu d'une au milieu: "Toujours célibataire".

En fait elles annoncent la thématique qu'il va falloir discuter car sa vie personnelle continue avec des hauts et des bas.

Une semaine plus tard, je lui annonce ma retraite définitive, officiellement pour les grandes vacances d'été, tout en le rassurant sur la permanence à venir de mon coaching...  Nous avons une longue discussion sur le sens de la vie et la carte qu'il tire est "la jalousie". Nous avions déjà abordé "l'envie" dans un texte, mais cela ouvre la voie à faire le point sur ses relations amoureuses. Et la "rupture" est d'actualité dans un contexte de forte culpabilité qui est justement le thème qu'aborde la deuxième carte qu'il tire."La culpabilité de la rupture"! Hasard ou ?????

La fois suivante nous reparlons de la colère, transformée elle permet

  • la survie
  • l'envie de réussir
  • d'arriver au bout

l'émotion (qui peut être perçue négativement: l'estomac noué!) facilite l'arrivée au but (le positif). Dans la lecture, nous introduisons un geste de la main dans une sorte de 'projection bondissante'qui favorise l'enchaînement des mots.

De la colère à la pulsion, le mouvement des mots, je retrouve la discussion sur la pulsation et  l'hypothèse du mouvement de l'émotion comme moteur énergétique.

Sur le plan personnel, comment gère-t-il cette rupture nécessaire? Il s'agit de ne pas vouloir toujours tout arranger. Vivre pleinement l'instant présent.

Il y aura aussi "le stress de l'avenir" mais nous en avions déjà parlé et Miloud s'efforce d'avancer en lecture, il veut arriver à réussir certaines épreuves de l'entraineur cérébral... Tout comme" Les tours de Hanoï" l'avaient fait avancer pour contrôler son impulsivité dans la réalisation d'une tâche impliquant une représentation mentale différée l'année précédente.

 La discussion autour de "j'aurais voulu être un artiste". "La vie fait que on n'arrive pas au bout de notre chemin,  la raison l'emporte. On n'est pas obligé d'en faire votre métier pour prendre du plaisir". Il donne l'exemple du sport. Il veut une 2e carte "Problèmes de voisinage". "Une phrase me plait" "prenez le temps d'écouter et faites preuve d'empathie".

"Empathie, colère, je les mets en méditation dans moi."

Laissons lui le mot de la fin: il a les mots pour dire.

Il s'efforce de lire pour que je comprenne (pauses, intonation etc)

"ça me demande un effort pas possible madame, mais nécessaire.

Toutes ces cartes, ça décrit... ça correspond au stade où j'en suis."

 

Discussion 

Y a-t-il une fatalité dans ce qui lui arrive?  Des évènements liés à ce qu'on pourrait dire être son destin lui ont permis d'avancer sur le plan personnel. Non seulement il est pris entre deux cultures, biculturalisme qui se retrouve dans les modalités relationnelles, mais il a ce handicap qui ne lui permet pas de saisir ce qu'il y a d'implicite dans certains comportements sociaux d'une situation donnée.

Il est à côté de ce que les autres font, d'où une position réflexive d'observateur quand il a fait des erreurs dont il paie le prix fort. Il lui faut des outils d'analyse et se construire d'autres repères.

Où est le lâcher-prise qui permet de suivre le mouvement de la vague dans le flot qui nous emporte vers... l'inconnu?

C'est donc sa préoccupation majeure, l'insécurité devient incertitude de ce qui l'attend même s'il sait que ce qui compte c'est l'instant présent certes, mais inscrit dans une histoire à écrire justement. Quelle fatalité dans les expressions même pour le dire! Comment lâcher prise pour écrire? 

 

NDLR Il est arrivé en demandant à lire un témoignage. Nous nous lançons à lire l'article précédent sur l'estime de soi (il aime beaucoup l'image qu'il a choisie du Petit Prince), je lui tire l'article témoignage "une erreur humaine" qui était en lien, nous convenons du fait que c'est bien maintenant Estime de soi et Hadicap alors qu'avant cela aurait été Handicap et Estime de soi. Nous lirons cet article ensuite, hors la partie "corpus" du jeu avec les cartes. Comme Alicia, il est bouleversé de se retrouver dans le récit de son évolution et se sent heureux de voir à quel point ces formulations l'aident à se sentir mieux. Le mot clé du texte que je lui propose devient pour lui "Son histoire" dont il est bien le maitre d'oeuvre. 


 

Publié dans Dyslexie

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J
Miloud vient de relire cet article, découvrant le corpus de ses propres mots (en bleu) qui n'étaient pas rédigés lors de notre première lecture.<br /> <br /> Il y avait eu l'émotion de se retrouver dans ce que je présent alors, en lieu et place de son témoignage, mais grande est celle de ses propres mots qu'il retrouve, en bleu dans le texte, et relis à<br /> mon intention "je me sens humble, pas serein mais apaisé". C'est vraiment ça dit-il.<br /> <br /> Il ajoutera ce qui est une fois de plus le mot de la fin, justifiant cette démarche que d'aucuns pourraient trouver peu respectueuse à l'égard de ce qui appartient en propre au patient:<br /> <br /> Lire ce que vous écrivez me permet de ne pas retourner en arrière, à chaque fois, mais d'AVANCER.
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