Chanter faux... sans l'entendre

Publié le par Jaz

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Quelle voie pour "sa" voix?


Chanter faux  renverrait parfois à n'avoir aucun repère perceptif, sans être sourd ou appareillé.

Eveiller une perception dormante certes, mais faut-il encore qu'elle soit fonctionnelle.

 

Comment Alicia a-t-elle réussi à "entendre" pour pouvoir répéter un son à la bonne hauteur, et, pour la première fois, entendre "sa" voix?

 

Quand elle m'a dit "chanter faux" à une permanence de la journée des associations où elle accompagnait son mari, choriste, je lui ai proposé une rencontre, car la question m'intéresse dans ma recherche permanente sur les troubles de l'apprentissage pour ceux qui ne rentrent pas dans le modèle.


Or, en général, quand on chante faux, on s'en rend compte, et on cherche à tâtons... d'où des "méthodes" proposées sur le net comme celle-ci pour apprendre à chanter juste. J'ai trouvé dans le blog de "voix naturelle" l'hypothèse qui sous-tend de telles  démarches:  "ce sont des perceptions erronées qui, le plus souvent, nous font chanter faux".

 

Alicia ne me semble pas, a priori, rentrer dans ce cadre.

Elle a compris très vite que les autres ne supportaient pas qu'elle chante, aussi chante-t-elle à tue-tête dès qu'elle est seule, depuis que, en primaire, le diagnostic a été posé en l'excluant de la chorale de l'école le premier jour en ces termes gravés dans sa mémoire: "il y en a une qui chante faux. C'est toi. Sors et ne reviens plus jamais!".

Notre rencontre informelle est devenue "bilan" avec prescription lorsque j'ai appris qu'elle avait eu une mastoïdite à 3 ans et était devenue bilingue peu après. En effet, elle en a gardé un défaut de prononciation (s/z inadéquats) en lien peut-être avec l'impossibilité de différencier le s/ss à l'écrit, la confusion v/b/d (effet d'interlangue français/espagnol? et instabilité des oppositions distinctives). J'ai demandé à voir un ancien audiogramme qui ne notait, selon elle, qu'une perte minime de l'audition mais elle ne me l'a rapporté que 3 séances plus tard alors que nous avions commencé à travailler en prenant le fait d'entendre sa voix comme entrée thérapeutique en prenant appui sur les remarques suivantes.

 

Dès le bilan de la parole, à l'évidence, elle utilisait la lecture labiale pour comprendre ses interlocuteurs.

 

Nous l'avons identifié à l'occasion de la répétition de non-mots, avec échec et désorganisation du système à 5 syllabes, dès 4 pour certains phonèmes, ce qui confirmait les difficultés de perception. Il y avait un réel problème que j'ai rapporté alors au domaine des perceptions auditives puisqu'elle compensait spontanément par la lecture labiale impliquant les perceptions visuelles.


Cependant, du point de vue du chant, si on ne l'avait pas appareillée, c'est qu'elle entendait et aurait donc du s'entendre, à plus forte raison dans sa jeunesse!


Je ne peux préjuger de la réussite de telle ou telle "méthode" pour apprendre à chanter "juste"  mais, pour en revenir à sa prise en charge, le chemin parcouru, sans avoir eu connaissance de l'importance de sa déficience auditive actuelle, va nous amener (elle et moi) à établir un lien avec l'hypothèse d'une sorte de négligence hémisphérique faute d'activation du lien entre les deux hémisphères et leurs oreilles pour mettre en route le feed-back qui permet de s'entendre. Les circuits voix parlée, voix chantée sont-ils du même ordre?

  •    Il s’agit d’une hypothèse suggérée par son vécu personnel du moment clé où elle s'est "entendue" en étant devenue capable de répéter un son isolé à la bonne hauteur, de dire "non, c'est pas ça!" à partir d'un modèle externe et d'entrer dans cet ajustement par tâtonnement de ceux qui s'entendent chanter "faux",

 

Comment avons-nous construit cette capacité au cours des premières séances?

 

Mon hypothèse de travail dans ma pratique professionnelle est que, d'une façon générale, il faut partir de son corps et non seulement des mots qui analysent, plus précisément de ce qu’on ressent, à défaut de percevoir. ce qui convient également s’il faut « entendre » sa voix,

 

Lorsqu'on attribue le fait de chanter faux à la perception, « Ce sont des perceptions erronées qui, le plus souvent, nous font chanter faux », on part du principe qu'il faut travailler à rééduquer cette perception.

 

Or, lorsqu'on chante, les repères ne viennent pas seulement de l'audition, en intégrant la conduction osseuse qui est prise en compte dans les audiogrammes, mais également de sensations somesthésiques, repères qu'on peut quelque fois percevoir dans d'autres parties du corps, que ce soit au niveau du cou ou de la poitrine, avant d'avoir réussi à lancer sa voix chantée.

 

Je l'ai réalisé, en Algérie, en 1970, lorsque j'ai dû aider à en prendre conscience un adulte devenu brutalement sourd, qui de ce fait perdait sa voix. Il ne pouvait bénéficier d'aucun appareillage et les implants cochléaires étaient encore à un stade expérimental en France. Nous avions donc construit d'autres repérages, au risque d'ailleurs de mettre en place une dysphonie...

 

Pour une autre personne qui chantait faux, j'étais partie de ce qu'elle pouvait percevoir d'un autre ordre que l'aspect auditif de l'audition, et nous avions "travaillé" à entendre le ré2, note moyenne de celles qu'elle produisait spontanément. Son visage s'était illuminé lorsque, la main sur le haut de sa poitrine elle avait cherché la zone qui lui permettait d'entendre la note du piano que j'accompagnais de ma voix. Nous n'avons pu poursuivre... Le travail reste à faire.  

 

L'appui de l'entrée visuelle: lecture de notes et flexibilité mentale


Nous avions reconnu au cours de l'anamnèse d'Alicia la prépondérance de l’entrée visuelle dans le fonctionnement de sa mémoire d'une façon générale, et noté ultérieurement, au cours du bilan  de sa "parole", des difficultés de flexibilité mentale au niveau métaphonologique.

J’ai donc pensé que l’apprentissage de la lecture des notes, avec le support de la main, allait permettre de donner un support aux différences de hauteur qu’elle n’arrive pas à percevoir.

Pour elle comme pour Jean-Michel, imposer la main comme intermédiaire permet de mettre en place une autre façon d’apprendre lorsqu’il n’y a pas de repérage spatial suffisant pour sortir de l’automatisme de la liste qu’il leur a déjà fallu énoncer à l’envers, puis de 2 en 2 etc…

 

Tout comme lui, elle perdait ses repères visuels, dès qu’on isolait une note sur la portée où je n’avais situé pourtant que les notes sur les lignes. Comment sortir de la "séquentialité" pour donner sens au nom des notes en leur donnant leur statut "d'unités autonomes"?

 

Je lui avais expliqué le processus mais... elle a d'abord essayé d'apprendre à sa façon, et ce n'est que quand elle a commencé à "entendre", et que nous sommes passées par l'empreinte de sa main, plus facile à visualiser, et, selon son propre témoignage ce n'est qu'après avoir inscrit leur nom qu'elle a enfin "compris "leur "sens".

 

Parallèlement à ce travail autour du nom des notes, dans une deuxième partie de la séance, nous passions dans l’autre pièce (avec ordinateur, synthé...) pour tenter de répéter un son à une certaine hauteur.

 

 

L'entrée visuelle: la notion de spectre et l'effet de "voir" sa voix


A défaut de pouvoir répéter un son et a fortiori une suite de sons, pour l'inciter à réussir à réaliser une sirène, nous nous sommes promenées dans un logiciel professionnel, "vocalab" (Gerip), en explorant (sans enregistrer un "bilan") les différents paramètres de la voix:

- l'intensité (la puissance y est, le changement de couleurs en atteste),

- la maîtrise du souffle, parfaite,

- le fondamental que je n'ai pas noté, plus grave que le mien peut-être,

- jusqu'au moment où nous sommes arrivées au spectre.

A chaque fois je lui faisais entendre "de visu" nos différences.


La visualisation du spectre de ma propre voix dans une "sirène", restant sous ses yeux, lui a permis de réussir à s'ajuster progressivement à "lancer" la sienne, la lâcher, jusqu'à réaliser quelque chose d'homologue et à repérer les différences, dans les harmoniques principalement (paramétrage jusqu'à 5000hz), une sorte de contour en relief.  A cette séance elle a donc réalisé une première sirène en continuité avec un formant plus grave que celui que je lui proposais. 

- J'ai cherché avec elle ensuite, en tâtonnant, où situer une note produite et retrouvée.

Après plusieurs essais manqués elle a réussi sur le la2. J'ai tout de suite essayé de la faire glisser vers le si pour l'introduire dans un rapport (un système donc). Cette dernière note ne pouvait encore s'isoler suffisament pour être retrouvée sans modèle externe et ne pouvait ouvrir à une suite.

 

Lorsqu'elle a réussi à répéter quelques sons isolés, elle m'a signalé qu'elle ressentait comme des picottements autour de l'oreille gauche.

 

L'évolution de la lecture de note: mettre en route une autre façon d'apprendre


Comme je suis amenée à le faire systématiquement, à la séance suivante, lorsqu'elle a pensé avoir bien appris à "lire" les notes sur les lignes, je suis passée à la "dictée", dans un ordre aléatoire, après avoir montré comment dessinner une clé de sol. Nous nous étions entraînées à passer par les doigts en les nommant du nom correspondant aux notes, mais elle n'avait pas essayé de s'en servir et l'avait appris comme on apprend à l'école... Elle s'est trouvée alors tout à fait perdue.

Nous sommes donc retournées aux doigts plutôt qu'à la feuille support de son apprentissage, elle a dessiné le contour de sa main gauche sur une feuille et avant de passer au travail auditif, je lui ai demandé de s'entraîner chez elle à y mémoriser le nom des notes qu'elle inscrirait pour s'approprier le passage d'une suite, puis à s'entraîner à les identifier isolés.

Comme elle n'entendait rien sur le petit piano qui m'avait servi pour démutiser Yann (il commence au la2), nous sommes allées travailler au synthé dans l'autre pièce. Les changements de lieux ne sont pas négligeables.

 

La "révélation" de sa "voix"

 

Plus d'ordinateur, quelle note va-t-elle retrouver à l'aide du synthé et de ma propre voix pour faciliter le passage au support seul?

Le synthé permet de réaliser des sons d'intensité assez forte, allant en s'amuisant si on le souhaite.

- Dans un premier temps nous sommes reparties du la2 qu'elle a presque retrouvé seule au si2 en glissant, reprenant ce qu'on pouvait considérer comme acquis, puis réussi à les  isoler.

Elle a pu les répéter cette fois en les différenciant donc. Fallait-il les renforcer ou continuer à chercher où elle serait vraiment à l'aise?

- J'ai glissé au do3, do#,ré. Lorsque j'ai tenté de retourner au la, elle ne pouvait plus.

Je m'en suis réjouie, lui expliquant que c'était une zone de passage pour les mezzos, que les sopranes ne travaillaient pas en dessous... ce qui expliquait le fait que cela lui semblait plus facile, renforçant le fait qu'elle était sur la voie de sa voix!

 

Oups! moment fragile. L'émotion est là.

 

Nous sommes repassées au bureau pour parler de ce qui s'était passé, et c'est là qu'elle m'a amenée à proposer l'hypothèse que j'ai présentée au départ de l'article, étayée sur une relation homologique avec l'expression de ce qu'elle avait ressenti, dans une perception qu'on pourrait dire extra sensorielle.


Ce type de sensation ne saurait, théoriquement, parvenir à la conscience pour permettre sa verbalisation et si je lui avais parlé de l'existence de deux hémisphères et de certaines de leurs fonctions complémentaires, impliquant un passage de l'un à l'autre, elle avait des outils de représentation mentale certes, mais elle s'est exprimée d'abord par un geste révélant un trajet...


"C'était comme une onde, un chatouillis qui serait allé de là à là puis là":


le geste suivait le contour de la tête  de l'oreille droite à l'oreille gauche, et ensuite en direction de la bouche, me donnant à visualiser ce fameux circuit.

 

Pour ne pas conclure

 

Il s'agirait donc pour ces deux personnes qui m'ont déclaré "chanter faux sans l'entendre"   plutôt d’une absence de perception auditive, de mise en route du feed-back  nécessaire au contrôle de leur propre émission vocale. Quand on évoque ce feed back, on fait automatiquement un geste, en tenant la main gauche ouverte devant la bouche, le pouce en direction de l'oreille gauche et c'est bien le geste qui a "bouclé" le circuit explicatif d'Alicia!. 

 

 

PS Séance suivante:

La révélation de la lecture de notes: j'ai compris le sens!

Alicia m'explique le processus en jeu, l'appui sur l'image qui est venue de son propre corps, qu'elle a pu mémoriser visuellement en faisant référence à ses pratiques antérieures, tout noter au téléphone, besoin d'un support pour expliquer etc

Elle ne savait pas encore que ce comportement, tout comme son agressivité étaient dans un lien étroit avec sa "déficience auditive" enfin identifiée.



NDLR. Non seulement Alicia a donné son accord pour que je parle de ce qu'elle m'a dit d'elle, de ses difficultés, en me donnant matière à réfléchir, mais elle a tenu à garder son nom quand elle en a eu connaissance avant sa publication. Qu'elle en soit vivement remerciée. 

Publié dans Musique

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J
Ce commentaire se rapporte à la clef des chants/champs qui ouvre l'article, telle qu'elle a été dessinée par une jeune filles de 15 ans. Qu'y voyez-vous?<br /> <br /> Est-ce comme on me l'a indiqué récemment une clé décorée posée sur un carton noir, ou comme l'appréhendaient Alicia tout comme son auteur un écran noir avec la découpe qui permet d'apercevoir la<br /> nature, en forme de clef?<br /> <br /> En creux ou en relief, tout est question de point de vue, du côté de l'angoisse ???<br /> <br /> N'hésitez pas à donner votre point de vue...
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M
Bonjour,<br /> Vous avez cité mon blog, avec une seule phrase, ce qui en réduit beaucoup le contenu: en effet, j'ai écrit d'autres articles qui expliquent que "chanter faux" n'est pas qu'une question de<br /> perception auditive, loin de là. Et sur ce point nous nous rejoignons.<br /> Derrière la demande d'une personne pour "chanter juste" se cache toujours une autre demande, et c'est sur celle-ci que se fera le travail "sur" sa voix, qui est un travail sur soi, sur sa façon de<br /> voir et écouter le monde, sur sa façon de vivre les émotions, etc.<br /> Ce sont les "filtres" que nous avons mis sur notre écoute qui empêchent le message sonore de nous parvenir de façon "juste", et qui nous empêchent également de percevoir notre propre voix dans son<br /> entier.<br /> C'est un sujet passionnant!
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J
<br /> <br /> Bonjour<br /> <br /> <br /> Over-blog a eu quelques difficultés de communication la semaine dernière et je n'ai pas été prévenue de votre commentaire. Ceci pour avoir tardé à vous répondre.<br /> <br /> <br /> Cette citation devotre blog, avec cette seule phrase, était cependant une invitation à le consulter pour information, sans vouloir représentervotre position à cet égard, ce que fait votre<br /> commentaire.<br /> <br /> <br /> J'ai beaucoup cherché sur le net avant d'écrire cet article, car je ne voulais pas m'en tenir à présenter mon propre point de vue, et que personne ne semblait s'intéresser au domaine perceptif,<br /> qui dans ce cas particulier était déterminant pour cerner la pathologie et organiser la prise en charge.<br /> <br /> <br /> Sinon, nous sommes bien dans une même mouvance et je vous remercie de ce commentaire qui peut éclairer le lecteur et l'inciter à explorer davantage le sujet en question.<br /> <br /> <br /> <br />
A
Ca y est je porte mes appareils auditifs, malgré mon refus au départ je me rends compte que cela me permet d'établir des reations plus agréables avec les personnes de mon entourage.<br /> En effet beaucoup de personnes dont mon mari me disaient agressive lorsque je parlais, alors que je n'ai aucune méchanceté en vers personne je ne comprennais pas pourquoi on me disait ça et<br /> finalement cela finissait par me mettre réellement en colère.<br /> Maintenant je parle plus bas et entends toutes les conversations y compris lorsque l'on parle derrière mo.<br /> Auparavant, je n'entendais que les personnes me faisant face car je lisais également sur les levres.<br /> Je pense que l'image que l'on avait de moi était totalement fausse et maitenant je vais pouvoir me montere telle que je suis réellemnt.<br /> Ouf! il à fallu attendre que j'ai 59 ans pour cela mais tout vient à point à qui sait attendre!
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J
<br /> <br /> Bonjour Alicia<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Merci de ce témoignage<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Tu soulignes une des origines des difficultés de communication avec les autres. "Entendre". Tu n'entendais qu'une si minime partie de ce qui se disait que tu ne pouvais t'appuyer dessus pour<br /> répondre de façon adéquate à la situation...<br /> <br /> <br /> Message tronqué à la réception, tension, voix vécue comme agressive, sensation d'être à côté, mise de côté même, cette inadéquation renforçait les réactions en chaîne.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Victoire, cela semble être du passé, dépassé. Une page a été tournée. Merci de montrer à quel point entendre "bien" permet de comprendre le monde et de s'y intégrer.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Peut-être vas-tu plus facilement, et avec plaisir, vers les autres, d'une autre façon en quelque sorte?<br /> <br /> <br /> Nous allons reprendre le travail avec Audiolog, vocalab et le synthé pour apprendre ces différences de hauteur que tu avais tant de mal à percevoir... répondre à ton voeu de "chanter juste"<br /> j'espère...<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Jaz<br /> <br /> <br /> PS Ce blog est centré davantage sur les problèmes de communication qui découlent d'un autre mal entendre, issu<br /> d'un mal percevoir, pour lesquels un appareil ne peut rétablir l'entendre "juste", et la rééducation même ne peut changer les modes relationnels qui se sont inscrits en n'ayant pas perçu les<br /> codes d'intégration sociale au moment où ils auraient du s'inscrire d'eux-mêmes. Autre problématique, autres articles...<br /> <br /> <br /> <br />
A
<br /> oui merci Jaz de me rectifier. Je n'ai jamais réellement entendu ma voix comme je suis un peu sourde comme Alicia j'ai l'impression de mal reproduire....<br /> <br /> <br />
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J
<br /> <br /> Bonjour Alix<br /> <br /> <br /> Avez-vous essayé de vous enregistrer, cela fait toujours un choc la première fois, mais c'est une façon, tout comme les photos, de réaliser l'image de soi qu'on donne aux autres. Ceci dit,<br /> l'article intitulé "musique et imaginaire" apporte la dimension du deuil à faire de celle qu'on aurait voulu être, de ce point de vue, certes, pour s'accepter telle qu'on est (au masculin ce<br /> serait pareil bien sûr).<br /> <br /> <br /> Tout comme Alicia, vous avez plusieurs pistes, celle de l'orthophonie pour optimiser vos performances, et celle d'un "travail" sur soi et d'autres blogs peuvent vous accompagner dans cette quête.<br /> Je vais souvent sur treflerele, au titre évocateur "être pleinement soi"...<br /> <br /> <br /> Essayez de trouver un type d'expression où votre imaginaire créatif pourrait se libérer: le dessin, des collages, l'écriture etc... reste l'entrée qui vous aidera à lâcher prise... Il y a<br /> plusieurs articles de ce blog où je décris les parcours d'enfants qui ont ce travail à faire pour "entrer dans les apprentissages" selon l'expression consacrée. Max, Miloud, Laure...<br /> <br /> <br /> Bon courage<br /> <br /> <br /> Jaz<br /> <br /> <br /> <br />
A
<br /> Merci de ta reponse Jaz, cela explique exactement mon ressenti.<br /> <br /> <br />
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